En avril 2018, à Paris, au cours du salon international de l’autisme, des praticiens ont pu démontrer les bienfaits du shiatsu sur des personnes atteintes d’autisme. Des comptes rendus d’expérience sont consultables sur la toile.
Sur le plan relationnel, le shiatsu peut aider la personne autiste à sortir de sa bulle. Par l’acceptation du contact physique se crée une forme de connexion non verbale. La réassurance passe par des pressions stables, rythmées dont l’intensité est adaptée aux conditions du jour.
Sur le plan sensoriel, la séance de shiatsu offre une écoute et développe des sensations corporelles globales et profondes qui participent à la prise de conscience du corps et de ses limites. Cela peut réguler les difficultés liées à l’hyper ou hyposensibilité.
Sur le plan émotionnel, le shiatsu stimule de système nerveux para sympathique permettant ainsi le relâchement corporel, le lâcher prise, l’apaisement émotionnel.
Sur le plan fonctionnel, le shiatsu peut soulager les douleurs et déformations liées aux gestes répétitifs de réassurance qu’utilisent la personne autiste. Il permet de réguler la digestion, la respiration, la circulation du sang et le sommeil.
J’ai travaillé avec les jeunes autistes en tant que psychomotricienne puis en tant que spécialiste en shiatsu intervenant ponctuellement à l’ISA en 2019 et 2020. Je peux répondre à vos demandes individuelles, institutionnelles ou associatives. Il sera préférable de prévoir un programme de plusieurs séances avec des objectifs bien définis. Je peux vous recevoir à mon cabinet ou me déplacer chez vous, dans le Grand Nouméa.
Le shiatsu s’inscrira dans une complémentarité avec les suivis médico et paramédicaux en cours. Il sera d’autant plus efficace que les séances seront régulières et intégrées dans un partenariat avec l’ensemble des personnes concernées.